Article de Georges Tawil, DDS, DSc Odont/Peter Tawil, DDS, MSc/Carla Irani, MD, MSCE
Cet article de Georges Tawil et Coll, publié sur JOMI en 2020, est un rapport de cas d’une patiente atteinte d’une maladie auto-immune, la thyroïdite de Hashimoto, et d’hypersensibilités aux métaux. La patiente a rapidement perdu son implant en titane avec toutes les caractéristiques d’une péri-implantite. La mise en place d’un implant en zircone permettra un remplacement durable de sa molaire.
RÉSUMÉ
Le titane reste le matériau de choix pour la fabrication d’implants dentaires en raison de ses propriétés biologiques et mécaniques exceptionnelles. Cependant, des cas d’allergie au titane ont été rapportés dans la littérature, provoquant des réactions cutanées, des réactions des muqueuses, des symptômes systémiques et finalement l’exfoliation de l’implant. Bien que la fréquence de ces cas varie entre 0,6 % et 5 %, les cas non diagnostiqués ou mal diagnostiqués peuvent augmenter ce pourcentage de manière significative. L’inoculation épicutanée ou intradermique de l’allergène ou les tests sanguins (LTT, MELISA, IL1β, IL-6, TNF-α, IL-10) ont été utilisés avec divers degrés de sensibilité et de spécificité pour évaluer l’allergie au titane. Ce rapport de cas a démontré que l’allergie aux implants dentaires en titane a provoqué une perte rapide de l’implant à la suite d’une réaction inflammatoire aiguë et son remplacement réussi par un implant monobloc en zirconium. Int J Oral Maxillofac Implants 2020;35:639-644. doi : 10.11607/jomi.7990